Rachida Lamrabet Ecrivaine et juriste belge d’origine marocaine, combine sa carrière juridique et son activité littéraire. Elle a travaillé pendant de nombreuses années comme juriste au Centre interfédéral pour l’égalité des chances. Depuis 2018, elle est attachée au Centre des droits de l’homme de l’Université de Gand, où elle intervient en tant que lectrice. Elle enseigne également dans deux hautes écoles, à Bruxelles et à Anvers.Débuts littéraires Lamrabet fait ses débuts littéraires en 2006 avec la nouvelle Mercedes 207, qui lui vaut le prix littéraire Kif Kif « Kleur de kunst ! » Son premier roman, Vrouwland (2007) lui vaut le Prix flamand du premier roman. Elle enchaîne en 2008 avec un recueil de nouvelles, Een kind van God (Un enfant de Dieu), récompensé par le Prix BNG de la nouvelle littérature à Amsterdam (2009/2010). En 2011, apparait son roman De man die niet begraven wilde worden (L’homme qui ne voulait pas être enterré), dans lequel elle aborde des thèmes liés à la mémoire, aux traditions et à la modernité. Chez le Seuil (France) apparait ‘Lettre a un garcon du quartier’ dans ‘ Lettres a un jeune Marocain’, aout 2009. En 2018, Lamrabet publie Vertel het iemand (Dites-le à quelqu’un), roman qui retrace l’histoire d’un soldat marocain – un goumier ou tirailleur – enrôlé durant la Première Guerre mondiale. À travers ce récit, elle met en lumière une mémoire coloniale souvent oubliée. Ce livre est couronné en 2019 par le Prix culturel de la KU Leuven et par l’Ultima pour les lettres de la Communauté flamande il vient d’être traduit en français et publié par la maison d’édition marocaine La Croisée des Chemins en 2025. Théâtre et projets artistiques Parallèlement à ses romans, Rachida Lamrabet écrit plusieurs pièces de théâtre qui explorent les thèmes de la migration, de l’identité et des relations intergénérationnelles. Son premier texte de theatre ’Belga’ va en premiere le 5 november 2009 a Casablanca (Maroc) et le 11 novembre a Malines en Belgique. Peu après, elle publie l’essai Zwijg, allochtoon! dans lequel elle interroge la liberté d’expression, le rôle de l’art et la place des minorités dans le discours sociétal.